Martial KOUNOU
7 juillet 2025

« Oh ! Si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve et ton bonheur comme les flots de la mer » Esaïe 48 :18
Être heureux est un choix, un choix subtil, un choix qui dispute ses frontières à la démarcation si fine et si ténue avec un autre choix, celui de ne pas être heureux. Ces deux choix, inconsciemment faits la plupart du temps, ont cependant des effets évidents et durables qui peuvent transcender une vie et couvrir même plusieurs générations.
Le choix d’être heureux, aux termes de la Bible, est simple et, peut-être est-ce sa simplicité qui lui vaut d’attirer si peu de candidats, puisque dans l’imaginaire collectif, une recette qui doit conduire au bonheur doit avoir sa part de mélancolie, de difficulté, de mystère ; en somme, elle ne peut et doit pas être simple.
Cependant, lorsque la Bible dit « honore ton père et ta mère » et l’assortit d’une promesse de longévité et de bonheur, n’est-ce-pas là une façon simple de nous mettre sur l’autoroute du bonheur ? Même les non-chrétiens apprennent en effet à leurs enfants à honorer leurs parents et, d’une façon plus générale, tout adulte. Ainsi, embrasser cette piste et y demeurer sans céder aux sirènes si nombreuses de rébellion devrait suffire à assurer à l’enfant bonheur et longévité.
Lorsque Deutéronome 28 nous égrène le chapelet des grâces et des bénédictions qu’attirera notre obéissance à la parole de Dieu et notre fidélité sans partage au seul créateur de l’univers, n’est-ce-pas à une avenue du bonheur qu’il nous introduit ? Et, l’auteur a poussé la pédagogie plus loin en juxtaposant à ces bénédictions les malédictions qui prévaudront si notre préférence va à la désobéissance.
Le passage d’Esaïe 48 :18-19 dépeint lui aussi de la façon la plus simple la racine et la source du bonheur en ces termes : être attentif aux commandements de Dieu. Puis, empruntant à Deutéronome 28 sa démarche méthodologique, il en expose les avantages qui sont : expérimenter un bien-être comparable à un fleuve ; vivre un bonheur comme les flots de la mer ; avoir une postérité comme le sable ; avoir les fruits des entrailles comme les grains de sable et, pour couronner le tout, préserver son nom contre l’anéantissement et l’effacement devant l’Eternel.
Y-a-t-il recette plus simple pour être heureux dans ce monde ? J’en doute honnêtement. Dieu nous veut heureux et nous en a donné la recette. Puissions-nous appliquer nos cœurs à lui obéir pour être définitivement heureux.