Laurent AKPO
8 août 2011

« Si donc le fils vous libère, vous serez réellement libres » Jean 8 : 36
Les années 1960 marquent pour plusieurs pays africains la mémoire de leur séparation du joug colonial. Ainsi, au Bénin par exemple, nous célébrons chaque 1er août cette liberté qui fait notre fierté et dont les manifestations, à l’ère du changement ou de la refondation (ambitions politico-présidentielles), ne laissent personne indifférent. Natitingou, la ville des Kaba au nord du Bénin, en témoigne mieux, puisque la rotation veut que, cette année, la commémoration de l’indépendance soit célébrée là-bas. Les indépendances politiques ne sont pas ce qui relie vous et moi sur la Chaîne de l’Espérance, le Weakly Bread, mais avant d’aborder notre versant spirituel, qu’il me soit permis de relever quelques insuffisances de l’indépendance à la manière humaine.
Nous nous proclamons libres, mais les grandes puissances continuent de nous dire à quel moment exactement de la journée nous devons respirer ou aller nous coucher : Les Sommités Africaines ont voulu que Laurent Gbagbo sortent par une grande porte, mais l’occident l’a sorti par un trou. Mouammar Kadhafi, le guide libyen, aux yeux de beaucoup était une force, mais il est poussé à son dernier retranchement aujourd’hui, et c’est le parlement français qui vote que des frappes de l’OTAN se poursuivent sur lui. L’Afrique est libre, mais absente du G8. Arrêtons ces souvenirs politiques et interrogeons-nous sur ce dont notre indépendance spirituelle est faite. Autrement dit, sur qui comptes-tu, mon frère, ma sœur ? Une délimitation territoriale, une monnaie personnelle ou une armée forte ?
Je voudrais te dire que si des œuvres telles que : la débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie et les excès de table que tu connais bien, puisque mentionnées dans Galates 5 : 19-21, sont ce dont tu alimentes ton quotidien, Christ le vrai libérateur les condamne. Malheureusement il existe aujourd’hui une certaine doctrine qui a entraîné plusieurs chrétiens dans le conformisme. Pour les adeptes de cette dernière, dès que nous acceptons Christ, le péché n’existe plus dans notre vie et ces horreurs précitées constituent ce qu’ils appellent des « faiblesses ». Donc, pour eux, la recherche de la sanctification, (1 Pierre 1 : 15 « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite ») n’est rien d’autre qu’une perte de temps.
Heureux serons-nous lorsque le Libérateur, Christ, reconnaîtrait en chacun les fruits de l’Esprit dont : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi…, Galates 5 : 22.
Que ces dernières soient notre partage et requête quotidienne afin que vive notre indépendance dans la foi ! Bonne méditation