Josaphat TCHETAN-AWO
21 avril 2014

«Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples.» Jean 8.31
Bien-aimé(e)s,
La semaine dernière nous nous sommes intéressés à notre statut de disciple de Jésus-Christ et j’espère que chacun a fait le point et connait le chemin qu’il reste à parcourir. Vers la fin de la première partie du message « Es-tu ce que tu dois être ? », une question a été posée : « Qui fait de nous autre chose qu’un disciple ? » et, le développement de cette deuxième partie du message tracera des pistes que nos réflexions permettront d’élargir sous l’influence du Saint-Esprit.
En effet, parmi ceux qui disent suivre le Christ, il faut distinguer ceux qui veulent réellement suivre Christ et ceux qui veulent tromper, autrement dit les loups de la bergerie. Nous nous intéressons, dans la suite de ce message, à la première catégorie.
Une condition très importante pour un disciple est la qualité de l’évangile. Non pas qu’il y en a plusieurs, mais juste que certaines«personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens ….». Il est donc impérieux de veiller sur ce qui constitue le socle de notre foi :«Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ.» Romains 10.17. Malgré notre volonté de suivre Christ et la qualité de l’évangile qui nous parvient nous pouvons dévier du droit chemin et ne même pas nous en rendre compte.
Voici quelques cas :
« Bien que je lui ai permis d’accéder à ce qu’il voulait, il n’a pas hésité à se retourner contre moi »
« Malgré mon intégrité mon patron offre la promotion à un collègue à la moralité bien douteuse »
« Bien que je sois respectueux à son égard, il ne se lasse pas de m’injurier »
« Malgré que je lui donne quand il me demande, il ne me donne jamais quand je suis dans le besoin »
Tous les cas ci-dessus montrent la mauvaise rémunération du bien fait à autrui. Voici une situation qui finit par faire perdre la direction à celui qui veut suivre Jésus s’il n’y prend garde. Lorsque vous observez bien : Nous devenons ce que nous sommes (en mal) par ce que les gens nous ont pousse au bout. De joyeux nous devenons mélancoliques ; de généreux nous devenons pingres ; de bons nous devenons mauvais.Notre prochain peut faire de nous autre chose qu’un disciple. Oui, peut, car nous ne sommes pas obligés et nous pouvons résister parce que :
L’exemple nous ait donné :« nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains; injuriés, nous bénissons; persécutés, nous supportons; calomniés, nous parlons avec bonté; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu'à maintenant. » 1 Corinthiens 4.12-13 L’appel que nous avions reçu est on ne peut plus clair :« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » Romains 12.1 Nous n’endurons pas toutes ces situations en vain :« C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, » 1 Corinthiens 4.16-17
Cher frère, chère sœur, que le Seigneur nous accorde dans sa grâce, le courage et la force de ne pas nous laisser dénaturer par ce que nous font subir les hommes.
Bonne méditation et bonne semaine sous le regard du Seigneur.