Daniel MOUSSOUGAN
12 juillet 2010

"Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi ; et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement" (Jean 15 : 26-27).
Cher(e) ami(e), la pentecôte chrétienne marque l’envoi de l’Esprit Saint par Jésus sur ses disciples, il y a une semaine nous l’avons commémorée. C’était un moment tant attendu par les disciples à qui Jésus avait donné l’ordre de ne pas s’éloigner de Jérusalem jusqu’à ce qu’ils l’aient reçu, cet Esprit de vérité, le Consolateur.
La montée de Jésus au Ciel était un moment pathétique entre lui et ses disciples en qui il lisait une certaine peur et une certaine méconnaissance de ce qui allait se passer après son ascension. Jusque-là, eux autres ils avaient leur attention braquée sur le séculaire, la retrouvaille de la liberté du peuple juif et la reconstitution du royaume d’Israël. Peut-être même que ce fut leur motif principal de suivre Jésus parce que trouvant en lui un Messie qui délivrerait Israël du colonisateur (La suite des Ecritures nous en dit plus).
Pendant que l’inquiétude des disciples se cristallisait sur le temps du rétablissement du royaume de Jérusalem, Jésus leur dit ceci : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes 1 : 7-8).
Mais que s’était-il passé après la descente de l’Esprit Saint ? La Bible nous dit que les disciples se sont mis à témoigner comme le Maître, Jésus-Christ, le leur avait dit, chose dont ils ne pourraient être en mesure, même si le désir du témoignage brûlait en eux. Du moins, s’ils le faisaient leur action n’aurait pas une grande portée. Pierre qui avait renié Jésus, après être rempli de l’Esprit Saint n’a plus eu honte du témoignage et a pu convaincre sur-le-champ plus de trois mille personnes qui se sont données à Christ. Un certain refus du témoignage de la part de Pierre ne pourrait certainement pas aboutir à ce résultat spectaculaire.
Il va donc sans dire que nous avons reçu un esprit de témoignage. Cet esprit est un capital que le Seigneur a placé en nous et que nous devons fructifier ; mais hélas ! Combien de fois n’avons-nous pas, sous prétexte des occupations séculaires, atermoyé l’exécution d’une mission si précieuse. Nous pouvons bien recevoir l’Esprit Saint et refuser de lui obéir tout comme quelqu’un qui possède un instrument dont il ne se sert pas.
Je me rappelle, il y a deux ans j’avais pris la résolution de renforcer l’évangélisation par la littérature. Je me suis rendu dans une librairie chrétienne pour acheter des traités bibliques (environ dix centaines). Ma soif était très grande les premiers jours et j’en distribuais dans les restaurants que je fréquentais, souvent aux heures de pause. Mais hélas, sous prétexte de je ne sais quoi, j’ai régressé et le Seigneur m’en a fait le reproche.
Quelle résolution, voudrais-tu donc prendre au lendemain de la pentecôte ? Voudrais-tu toujours thésauriser ce capital précieux du Saint-Esprit que Dieu a placé en toi ? Ou bien n’as-tu pas encore fait l’expérience du baptême du feu, c’est-à-dire celui du Saint-Esprit ? Beaucoup ont témoigné que seul en lisant les saintes Ecritures ou étant en train de prier, de chanter (en tout cas, hors de l’église), ils ont reçu l’Esprit Saint et se sont mis à parler en langues comme l’ont fait les disciples à l’envoi du Saint-Esprit. Ou bien penses-tu que la descente du Saint-Esprit est une expérience unique et isolée en son temps qui ne puisse plus se perpétuer après les premiers chrétiens ? Non, ce serait une fausse suggestion ! Implore le Seigneur et demande-lui de t’envoyer ce que le Père a promis et mets-toi au travail. Ces passages, je les écris d’abord pour moi-même en tant que message reçu du Seigneur. Certainement qu’ils te seront utiles.
Que Dieu te bénisse !