Josaphat TCHETAN-AWO
14 décembre 2020

« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. » Hébreux 4.12
Bien-aimé(e)s du Seigneur Jésus-Christ,
J’ai lu dans le dictionnaire, à propos de la grâce, dans le contexte de la religion qu’il s’agit d’une «aide que Dieu donne aux hommes pour leur salut». Cette définition, à y voir de près, manque de proclamer haut et fort que cette aide n’est ni supplémentaire, ni complémentaire mais elle est tout simplement la seule et unique qui initie, confirme et entretient le salut.
La fonction «don», «faveur», «gratuité» de la grâce est celle qui, de loin, attire et réjouit surtout si vous imaginez que sans elle il n’est nullement possible d’atteindre l’objectif. Malheureusement, il y a une tendance de plus en plus manifeste de restreindre la grâce de Dieu à cette seule fonction la ramenant à une simple grâce comme celle dite présidentielle. Cette posture débarrasse la grâce de Dieu ce qui la rend si particulière et unique et la tourne en une grâce impuissante.
Lorsque dans un zèle trompeur nous clamons selon Romains 6.14 que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce et que nous continuons à végéter dans une vie de rébellion à Dieu, où mettons-nous les propos de Romains 6.15 «Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là !» ou encore cette déclaration de Galates 5.19-21 : «Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu.»
En réalité, cette grâce qui défend, protège et prospère dans le péché, transgression de la loi de Dieu, est étrangère à Dieu. Car la grâce de Dieu transforme tout l’être.
C’est par cette grâce que Jean, le vindicatif, qui sollicitait l’accord de Jésus afin que le feu descende du ciel pour consumer ceux qui refusaient de les recevoir (Luc 9.52-54) devint l’apôtre de l’amour 1 Jean 4.11 : «Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres»
Cher(e)s frères et sœurs en Christ, bonne méditation sous l’inspiration du Saint-Esprit.