Josaphat TCHETAN-AWO
17 mai 2015

«Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure pas!» Luc 7.13
Bien-aimé(e)s,
Cette semaine, je nous propose de revenir sur un fait merveilleux intervenu dans la ville de Naïn et qui nous est présenté dans Luc 7.11-17.
Le passage évoqué nous fait part d’une veuve qui était sur le point d’aller enterrer son fils unique défunt et qui rencontra Jésus ; Comme on peut s’y attendre, cette rencontre a donné une autre tournure à ce que vivait cette dame ; elle est passée du drame au charme de la présence de Jésus car elle put revenir sur ses pas avec son enfant ramené à la vie cheminant avec elle. Une fois encore, Jésus venait de montrer qu’Il avait tout pouvoir.
Je voudrais imaginer la composition de la procession qui accompagnait cette dame à l’enterrement de son fils ; on retrouverait certainement, et surtout, les parents et les amis ; des personnes qui ont décidé de compatir à l’épreuve que vivait cette veuve. Probablement à ses côtés, se trouveraient des gens qui lui disaient de prendre courage et qui s’évertuaient par tous les moyens qu’offre la sagesse humaine de lui apporter du baume au cœur. Cette compassion humaine est très importante puisque non seulement cela remonte le moral mais, en tant qu’enfants de Dieu, nous sommes appelés à en faire montre.
Cependant, le réconfort que nous offre la compassion humaine ne doit pas nous faire perdre de vue qu’elle est loin d’être la solution à notre problème. A maintes reprises, nous nous désolons de ce que les gens ne compatissent pas à nos douleurs, et même, nous offusquons de ce que des proches manquent de faire preuve de compassion. Il n’est pas rare que cet état de choses soit la base, la source de querelles, de disputes ou même de séparation. Il est alors important de poser la question de savoir de quoi avons-nous réellement besoin ? Est-ce de la compassion humaine ou de la compassion de Christ ?
En effet, que nous apporte l’apitoiement des hommes ? Beaucoup de choses certainement mais elles ne règlent pas le vrai problème. Cet apitoiement ne nous procure que des palliatifs en lieu et place du véritable remède. La consolation des hommes ne saurait tenir lieu de remède. Le remède, la solution à notre problème reste toujours à trouver auprès de Jésus. Les paroles d’encouragement d’une multitude d’amis ne seront jamais équivalentes à la solution que Dieu donnera à ton besoin d’avoir d’enfant ou de trouver d’emploi ou de combler la perte d’un être cher comme le cas de cette veuve.
Aujourd’hui encore ; comme ce fut le cas hier, Jésus est disponible pour te redonner non un sourire forcé mais un rire large et glorieux quelle que soit ta situation et quelle qu’en soit la gravité.
Cher frère, chère sœur, Jésus est le même hier, aujourd’hui et demain. Si tu crois cette parole alors ceci devra être ta prière :« Seigneur Jésus, toi qui a remplacé l’amertume de la veuve de Naïn par la seule vraie solution qui puisse lui redonner la joie, je te prie d’apporter la seule vraie solution pour ôter mon amertume. Amen»
Que le Seigneur visite chacun de ceux qui ont cru afin que les témoignages et les louanges abondent au milieu de son peuple. Amen.
Bonne méditation et bonne semaine sous le regard du Seigneur.