1 Samuel 1:8 "Elkana, son mari, lui disait: Anne, pourquoi pleures-tu, et ne manges-tu pas? pourquoi ton coeur est-il attristé?"

Les pleurs sont l’expression d’une forte émotion qui nous fait couler des larmes. Pleurer, c’est « verser des larmes ; déplorer la disparition, la mort de quelqu’un ou la perte de quelque chose » (Larousse, 1995). Les circonstances qui nous amènent à pleurer sont aussi nombreuses que les émotions qu’elles produisent en nous. On peut pleurer de douleur comme on peut pleurer de joie.

La question pourquoi pleures-tu a été posée à Anne, par son mari Elkana, une histoire que vous pouvez lire entièrement dans le livre de 1 Samuel, chapitre 1.

Dans les moments de pleurs, on a besoin d’être consolé ou de voir notre sentiment partagé par autrui ? « Pourquoi pleures-tu » est une phrase qui devrait avoir un effet sédatif sur le cœur en chagrin, qui imagine une solution prochaine.

Mais cela dépend aussi de celui qui vous pose la question. Dans notre passage, c’est Elkana le mari qui pose la question à sa femme stérile qui vit chaque joue les tourments du mépris de sa coépouse que Dieu a rendu féconde. Plus qu’une consolation, Anne voulait une solution, un enfant. Comme réponse son mari lui dit : « Est-que je ne vaux pas pour toi plus que deux fils ? » (I Samuel 1 :8).

Plus tard, dans le nouveau testament, la même question a été posée deux fois par les anges et Jésus lui-même à Marie qui pleurait la disparation de la dépouille de Jésus. Quand Jésus lui apparut, elle avait confondu son interlocuteur au jardinier et se plaignait de ce que le corps de son maître aurait été volé. « En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout; mais elle ne savait pas que c’était Jésus » (Jean 20 :14). Jésus l’appela donc par son nom (Marie !) avant qu’elle ne le reconnût. Cher(e) Ami (e), j’imagine la joie qui avait envahie Marie qui aurait voulu bondir sur le Christ ressuscité pour l’embrasser !

Maintenant la question se pose à toi : Pourquoi pleures-tu ?, et qui veux-tu pour consolateur ?

Anne voulait d’enfant, mais son mari, incapable de la satisfaire lui promit dix fois son affection. Insatisfaite, elle dût recourir à Dieu, le plus grand pourvoyeur pour en être comblé (I Samuel 1 :10 ; I Samuel 1 : 20) ; (Oh, que c’est merveilleux !). Marie également dans ses chagrins a trouvé le Christ lui-même.

Vers qui te tournes-tu, toi ? Qui est le confident secret de tes chagrins, de tes pleurs, de tes débordements inassouvis car restés sans solution ? Un conseil précieux, pendant que tu parcours ces lignes : Tourne-toi vers Jésus-Christ qui te répondra à coup sûr quel que soit l’état de ton chagrin.

Ecoute ce qu’il te dit : « Recommande ton sort à l’Eternel, Mets en lui ta confiance, et il agira » (Psaumes 37 :5).

Que le Ressuscité qui vit au siècle des siècles te comble à jamais. Fais de lui ton ami fidèle et tu ne seras point déçu(e).

A bientôt!