Casimir E. CAKPO
28 avril 2025

"Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous" 1 Pierre 5:7
Imaginez votre cœur comme un vase précieux, fragile mais d’une capacité immense. Pourtant, si vous le remplissez de peurs, de regrets et de colère, il n’y aura plus de place pour la paix, la confiance ou la joie que Dieu désire y déposer. Parfois, sans même nous en rendre compte, nous laissons entrer des regrets du passé, des inquiétudes pour demain, des blessures. Peu à peu, le vase devient si lourd au point même que notre visage commence à en porter le poids.
Dieu ne nous a pas créés pour vivre sous le poids constant du négatif. Son désir est que nos cœurs soient des lieux de paix, où sa présence circule librement. Pourtant, trop souvent, nous gardons en nous ce qui devrait être remis entre ses mains. Nous ruminons des échecs, entretenons des rancunes, ou permettons à la peur de dicter nos pensées. Et sans nous en apercevoir, nous laissons ces choses voler la place réservée à sa grâce.
Prenez un instant pour y penser. Qu’est-ce qui occupe votre cœur aujourd’hui ? Peut-être une parole blessante qui résonne encore, un échec qui vous hante, ou une situation qui vous dépasse. Au lieu de les porter seul, imaginez les déposer devant Dieu, un à un, comme on dépose des fardeaux trop lourds. La Bible nous rappelle qu’il est proche de ceux qui ont le cœur brisé, et qu’il guérit ceux dont l’âme est meurtrie. Sa main est assez grande pour tout prendre, et son amour assez puissant pour tout restaurer.
Quand nous choisissons de vider notre cœur de ce qui l’encombre, nous faisons place à quelque chose de bien plus grand : sa paix qui surpasse toute intelligence, sa joie qui devient notre force, et cette confiance tranquille qui sait qu’il agit même quand nous ne voyons rien. Ce n’est pas un renoncement à la réalité, mais un acte de foi. Nous reconnaissons que certaines batailles ne sont pas les nôtres à mener, et que ce qui nous a blessés ne doit pas définir notre futur.
Alors aujourd’hui, laissons partir ce qui doit partir. Ouvrons les mains et le cœur pour recevoir ce que Dieu veut y déposer. Parfois, la plus grande victoire n’est pas de gagner un combat, mais de simplement laisser Dieu en prendre soin. Et quand nous faisons cela, quelque chose de merveilleux se produit : nous redécouvrons que nous sommes libres. Libres d’aimer, libres d’avancer, libres de vivre pleinement.