Martial KOUNOU
12 mai 2025

«Le roi Salomon immola vingt-deux mille bœufs et cent vingt mille brebis. Ainsi le roi et tout le peuple firent la dédicace de la maison de Dieu» 2 Chroniques 7:4
Dans les épisodes où la bible nous montre le roi Salomon donnant à Dieu, il est décrit comme quelqu’un qui fait les choses en grand. Ces actes pourraient être qualifiés de grandiose, d’extravagant, voire de provoquant. Pas étonnant dès lors qu’il ait autant commandé l’attention et même la générosité de l’Eternel.
Tenez, si nous estimons le prix d’un bœuf à 75.000 et celui d’une brebis à 15.000, le sacrifice que Salomon fit lors de la dédicace de la maison de Dieu, pourrait s’établir à 3,450,000,000 FCFA. Avant cela, lorsqu’il s’affermit dans son règne, il offrit à l’Eternel mille holocaustes (2 Chroniques 1:6). Son acte était si singulier que de son trône, l’Eternel a dû se dire « mais cet homme est terrible ! Il est extraordinairement généreux ! Que veut-il au juste ?» . C’est ainsi que l’Eternel apparut à Salomon et lui dit « Demande ce que tu veux que je te donne »
Bien aimé(e)s, les dons et les cadeaux sont des distractions pour un roi. Aussi, quiconque veut donner à un roi, doit-il s’assurer de lui offrir quelque chose qui provoque et retienne son attention. Les actes de donation de Salomon à Dieu ne le prouvent que trop.
A ce point, essayons de comprendre, en trois points, les ressorts profonds de ce trait de Salomon :
a. Gratitude à Dieu : David avait plusieurs femmes et beaucoup d’enfants qui devraient rêver chacun de succéder à leur père. Pour une foule de raisons, chacun devrait s’estimer plus légitime que les autres. Dans les plans humains, Salomon, né de Bath-Scheba ne devrait sans doute pas faire partie des favoris. Pourtant c’est lui qui fut choisi. Il était dès lors plein de gratitude à Dieu (2 chroniques 1 :8).
b. L’éducation reçue : Salomon tenait ce trait de son père qui affirma dans 2 Sam. 24:24 « je n'offrirai point à l'Eternel, mon Dieu, des holocaustes qui ne me coûtent rien… »
c. Donner peut parfois être une insulte : La leçon qu’on tire de Malachie 1:8 est qu’il est des dons qui, au lieu de plaire, peuvent représenter des insultes. Dieu se sentira insulté si le don que nous lui faisons n’est pas conséquent.
Frères et sœurs, Dieu n’est pas un mendiant ! Souvenons-nous en lorsque nous lui faisons un don ou une offrande. Demeurez béni(e)s.